Enquête sur les circonstances de l'évasion
Après son arrestation, l'homme a été transféré au parquet d'Anosy, après quoi, il a été placé sous mandat de dépôt, la nuit dernière à la maison de force de Tsiafahy. Avant cette mise en détention, les enquêteurs ont soumis le suspect, à une reconstitution des faits. Les conditions ayant permis son évasion durant la garde à vue au commissariat d'Alasora ont été minutieusement examinées.
Une enquête interne menée par l'Inspection Générale de la Police (IGPN) a été initiée pour déterminer les responsabilités au sein du commissariat, afin de comprendre comment cette fuite avait pu se produire.
La coopération de la famille
Après avoir constaté l’évasion, la police a convoqué la mère du fugitif, lui demandant son aide pour retrouver son fils. Au départ, elle a refusé de coopérer, mais a finalement cédé, fournissant à la police l'adresse de son fils caché à Ambovonkely. Selon les sources, le suspect n’a pas opposé de résistance lors de son arrestation.
Les enquêteurs évoquent également que le fugitif aurait eu recours à des pratiques de sorcellerie pour dissimuler sa trace. Cependant, ces tentatives d'évasion n'ont pas porté leurs fruits, et son répit a été de courte durée.
Il est important de noter que son évasion avait été facilitée par un compromis du système de ventilation de sa cellule de détention, ce qui lui a permis de fuir.
Les autorités d'Alasora ont alors déployé des opérations de ratissage dans les environs, mobilisant des unités spécialisées, telles que la Brigade Criminelle et l'unité d'intervention rapide (UIR).
Les efforts conjugués des forces de l'ordre ont permis de retrouver rapidement le suspect dans la même zone où il avait été arrêté pour la première fois. Pendant ce temps, son complice dans ce crime odieux demeure toujours en fuite et est activement recherché.
Franck R.








